Climat : Une lueur d'espoir internationale ?

Si au niveau international, il y a une reprise de conscience et des négociations sur le climat initiée à Lima début décembre, on assiste au contraire en Europe et en Belgique. Les dirigeants savent la nécessité d'agir : la multiplication des événements extrêmes' notamment aux USA, aide à ouvrir les yeux.

Selon une fuite d'une note interne reprise par la BBC milieu décembre, l'UE "pourrait suspendre des projets de lois concernant la pollution de l'air et la gestion des déchets afin de donner désormais une priorité à la relance économique" (sic).

Quant à la Belgique, elle est en train faire demi-tour face à ses engagements : les accords de gouvernements régionaux et fédéral sont moins ambitieux, voire inexistants. La Belgique veut une réduction des émissions "les plus réalistes possibles" - lisez entre les lignes... - sans aucun objectif contraignant, elle est en cela freinée par la Flandre dans ses positions les plus progressistes.

Enfin, le désinvestissement de l'état menace. Il faudrait chercher d'autres sources de financement : droits d'émission, taxe sur les transactions financières, sur les billets d'avion, installer un shift fiscal, obliger les principaux acteurs énergétiques à des quotas renouvelables.

Nous perdons du temps, la biodiversité est sérieusement mise à mal, l'OMS a classé cancérigène la pollution de l'air : les pics de pollution entraînant déjà de nombreux décès dans les populations à risque : cardiaques et asthmatiques, non seulement plus nombreux mais plus sévères.

Thierry.